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Ascension Denali

Face EST
6190 m
25 jours
Température: -5° à -40°
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Le projet

Un peu d'histoire et de géographie

Dans les confins sauvages de l'Alaska se dresse majestueusement le Denali, le plus haut sommet d'Amérique, offrant à la fois des défis techniques redoutables et des panoramas à couper le souffle. À quelque 210 kilomètres au nord d'Anchorage, cette montagne domine une mer de glaciers et une succession d'autres pics qui constituent la chaîne de l'Alaska. Le mont Denali possède une élévation supérieure à celle du "toit du monde", l'Everest, bien que ce dernier le dépasse d'environ 2700 mètres, mesure prise au niveau de la mer.

La base de l'Everest se trouve sur le plateau tibétain, à environ 5200 mètres d'altitude, représentant une élévation verticale de 3600 mètres. En revanche, la base du mont Denali se trouve à 700 mètres d'altitude sur un vaste plateau, ce qui représente une élévation verticale de 5500 mètres. On dénombre cinq glaciers qui descendent les pentes du Denali, certains atteignant 70 à 80 kilomètres de long.

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À 4 900 mètres, il a fallu choisir

"Je suis parti pour le Denali avec l’envie de me confronter à quelque chose de grand. Pas juste un sommet, mais une situation où tout se joue : le physique, le mental, l’équipe, les éléments.

L’expédition commence à Talkeetna, briefing avec les rangers, derniers préparatifs. Puis décollage en avion de brousse, posé directement sur le glacier Ruth, au pied de la face Est.

Une immensité blanche, austère, magnifique.

Dès les premiers jours, on perd un coéquipier. Il a explosé physiquement. Trop dur, trop tôt. Il est redescendu avec un guide. Ça te rappelle tout de suite que là-haut, rien n’est acquis. Et que la montagne te trie sans ménagement. On avance. L’ascension se fait par paliers, on monte nos camps, on porte, on trace. Le froid est constant, mais supportable tant qu’on bouge.

 

On atteint 5 200 mètres d’altitude. Là, on est vraiment dans le dur. Peu de marge, peu de répit. Le sommet est encore au-dessus, mais il devient concret. Le camp 5 est à portée.

 

On redescend au camp 4 pour se poser, s’organiser pour la suite. Et c’est là que tout bascule. Une tempête nous cloue au sol pendant plusieurs jours. Vent violent, températures entre -30 et -35°C. Impossible d’avancer. Juste rester, enfermé dans la tente, à attendre. Le moral prend des coups. Le froid s’infiltre. On gère l’usure. Pendant ce blocage, un deuxième coéquipier développe des engelures — mains, pieds, sérieux. La météo continue de se refermer. Plus aucune fenêtre fiable.À ce moment-là, il n’y a plus d’option glorieuse : on prend la décision de redescendre en urgence, tous ensemble. Une descente de 4 500 mètres jusqu’au glacier dans la nuit, chargés, concentrés, chacun dans sa bulle. Plus personne ne parle de sommet. On veut juste rentrer entiers.Je suis revenu. Le sommet, cette fois, restera au-dessus. Mais ce que j’ai vécu là-haut m’a déjà beaucoup appris. L’effort, la lucidité, la force de l’équipe, le renoncement…Et malgré tout ça — ou peut-être à cause de tout ça —c’était une aventure incroyable."

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