Aconcagua
Février 2024
Face Est
6962 m
15 jours
Rempératures -30° à +25°
Jours
1-3
Penitientes
À notre arrivée à la base de l'Aconcagua (Penitentes), nous avons été accueillis par un ciel clair et une température chaude, ce qui a facilité l'installation de notre camp de base. Nous avons pris le temps de nous acclimater à l'altitude tout en admirant les magnifiques vues sur les sommets des Andes environnants.
Jours
3-4
Confluencia
Le temps ensoleillé et doux a rendu notre ascension vers le camp 1 (Confluencia) très agréable. Nous avons profité de chaque instant, marchant à un rythme régulier tout en appréciant les paysages spectaculaires qui s'étendaient devant nous.
Nous avons poursuivi notre acclimatation vers le camp de Plaza Francia, aux pieds de l'Aconcagua, où nous avons pu admirer pour la première fois toute la majesté du géant des Andes.
Jours
5-6
Plaza des Mulas
Les conditions météorologiques idéales se sont poursuivies alors que nous progressions vers le camp 2, le camp principal, Plaza de Mulas. Le ciel bleu sans nuages et l'air frais ont rendu cette étape moins exigeante, alors que nous traversions un désert aussi aride qu'époustouflant, nous permettant de profiter pleinement de l'expérience.
Jours
7-8
Cerro Bonete
Ascension d’acclimatation vers le Cerro Bonete, le premier 5000 de cette aventure. Cette journée a été un véritable plaisir dans ces conditions météorologiques parfaites. Avec un temps clément et des températures modérées, nous nous sommes sentis forts et déterminés à atteindre notre objectif. Malheureusement, nous avons dû perdre un coéquipier dans la soirée, atteint d’un œdème pulmonaire dû à l’altitude, qui a été évacué le lendemain.
Jours
9-11
Nido de Condores
Nous avons atteint le camp de base avancé, Plaza Canada, pour y apporter notre matériel d’ascension dans des conditions météorologiques toujours aussi favorables. Le ciel dégagé et les températures commençant sérieusement à se rafraîchir nous ont offert des moments de repos paisibles et des vues imprenables sur le paysage environnant. Nous avons également découvert pour la première fois les pentes de l’Aconcagua et les premiers effets de l’altitude ainsi que le poids que nous avions sur le dos.
Après une journée de repos, nous avons décidé de sauter Plaza Canada pour aller directement à notre futur camp de base d’ascension, Nido de Condores, à 5500 mètres. Cette montée a été longue et éprouvante avec tout le poids embarqué, mais l’excitation était intense car nous savions que nous allions droit vers notre objectif : le sommet.
Jours
12-13
Le sommet
Après une nuit de sommeil interrompu (le réveil sonnant à 1h du matin), la phase finale de l'ascension de l'Aconcagua débute. Les premières enjambées sont laborieuses, la fatigue se faisant déjà sentir dès les premiers mètres. Pourtant, la progression se déroule relativement bien jusqu'à 6000 mètres, où les effets de l'altitude commencent à se manifester. Le rythme ralentit, l'oxygène se raréfie et un silence pesant s'installe. Les températures froides demeurent supportables, chance inouïe car le vent, souvent responsable d'un abandon, est étonnamment absent. À partir de 6200 mètres, une véritable épreuve se présente. Chaque mouvement devient une lutte, sollicitant nos capacités respiratoires à l'extrême, entraînant quelques crampes au niveau de la cage thoracique. La progression laborieuse mine le moral et pour la première fois, l'idée de rebrousser chemin effleure notre esprit. Les moindres détails prennent des proportions démesurées : la taille des moufles, le buff qui recouvre notre visage, la gourde gelée. Chaque élément se transforme en obstacle insurmontable. L'aube miraculeuse apporte un soupçon de réconfort, ravivant notre confiance et notre détermination.
L'ensemble de la phase finale de l'ascension se déroule sous un ciel d'un bleu profond et un soleil éclatant, une météo jamais observée sur les flancs de cette montagne. Dans ces conditions idéales, chaque pas vers le sommet, aussi lent et ardu soit-il, est savouré comme une victoire, concrétisant notre périple et débordant d'émotions une fois le sommet atteint.
Jour
14
La descente…
Après avoir atteint le sommet dans des conditions météorologiques idéales, nous avons entamé la descente avec un sentiment de satisfaction et de gratitude. Le beau temps a rendu la descente plus sûre et plus agréable, nous permettant de profiter pleinement de chaque instant, empreints d'une certaine nostalgie, déjà, de cet exploit accompli.
"À l'ombre de l'Aconcagua, je me tiens humble face à sa stature imposante. Le dernier jour, les premiers rayons de lumière illuminent ses flancs, révélant la voie sinueuse qui m'attend. Pas après pas, je commence l'ascension dans la pureté de cet air pauvre en oxygène. Un pas, quatre respirations. Le vent murmure à mes oreilles et tandis que je poursuis mon ascension, les heures s'étirent, mais je garde une détermination inébranlable. Après cette lutte contre la gravité, j'atteins le sommet, une victoire silencieuse et satisfaisante. À cet instant, je m'enivre de la tranquillité de l'altitude, conscient que chaque enjambée était une lutte avec moi-même."
"À l'ombre de l'Aconcagua, je me tiens humble face à sa stature imposante. Le dernier jour, les premiers rayons de lumière illuminent ses flancs, révélant la voie sinueuse qui m'attend. Pas après pas, je commence l'ascension dans la pureté de cet air pauvre en oxygène. Un pas, quatre respirations. Le vent murmure à mes oreilles et tandis que je poursuis mon ascension, les heures s'étirent, mais je garde une détermination inébranlable. Après cette lutte contre la gravité, j'atteins le sommet, une victoire silencieuse et satisfaisante. À cet instant, je m'enivre de la tranquillité de l'altitude, conscient que chaque enjambée était une lutte avec moi-même."